Recherche inconnu pour partouze féconde.

Enfantillages. À trois.

Thème Mélasse à trois
Groupe d’écriture Les dissidents de la pleine lune.
Caractères (inspiré par le thème)

Parfois ma femme avant de s’endormir, elle couine.

Rien de sexuel là-dessous, uniquement le relâchement musculaire, qui lui fait sortir un « Hin ».

Lorsque ça arrive, ma main s’affole et file se réfugier dans sa culotte, comprenant qu’il faut satisfaire une envie.

L’autre soir, je me suis pris un « C’est tard ».

Je lui ai dit « Alors, dormons » parce que demain y’a turbin.

Mais dès que mon nez commença à ronfler, ma paluche, cette coquine, échappa à mon contrôle pour aller trifouiller sa petite fourrure.

Trois ronds mouvements plus tard, de nouveaux « hin » se sont envolés, mais cette fois-ci par contraction musculaire.

Ma belle m'agrippe alors le gourdin déjà dur comme un gourdin, en vue de le fourbir avant l'emploi.

Lorsqu’elle me pignole le flageolet, je lui souffle souvent des mots doux, par réflexe, comme « je t’aime », mais ça lui arrive de me répondre en frémissant « ta gueule, continue ».

Pour nuancer, je peux lui dire « Je vais te déglinguer », chose à laquelle elle rétorque « je déteste quand t’es vulgaire ».

Ça lui fait l’effet contraire de mouiller.

Sécher, on va dire.

Mais ce soir-là pour ne prendre aucun risque, je me la joue muet.

Alors que je m’apprête à me déchainer dans son entrejambe, elle me sort « je veux vraiment un enfant ».

Ce qu’il faut savoir, c’est que je suis moins fertile qu’un trans.

De naissance.

Je ne l’ai jamais interprété comme fatalité de la vie, mais plutôt comme une manifestation de la nature, qui essaie de protéger l’humanité d’une fin certaine, « le sacrifice de certains pour le bien de tous », ce genre de théories.

« J’ai réfléchi » qu’elle me dit, ma bite dans sa main, « on se trouve un inconnu », qu’elle ajoute. Qui va la féconder.

Je lui demande si elle ne ferait pas mieux d’adopter.

Elle me dit que non, comme ça « on aura un enfant qui sera au moins 50% à nous ».

Je lui réponds « OK », ça a l’air de lui faire plaisir.

« Mais t’es tout mou maintenant », qu’elle me dit. Pour essayer de me ravigoter, elle ajoute « tu pourras choisir l’homme ».

« Bonne idée » je reprends, avant de prétexter une soudaine torpeur, mêlée à des ballonnements à potentiel odorant.

 

Dès le lendemain, j’ai commencé à réfléchir au géniteur idéal.

Les ingénieurs sont difficiles à convaincre et leur continuelle recherche de logique les rend peu enclin à la luxure.

Les philosophes seraient très enclins à la luxure, riches intellectuellement, mais condamnés à la pauvreté pécuniaire.

Les docteurs ou avocats quant à eux, sont d’atroces trou-du-culs imbus d’eux-mêmes, habitués à ce que la société se prosterne devant eux. Mais du pognon, ils en ont à revendre.

L’idéal serait un mélange des trois disciplines, pour maximiser les gains tout en nivelant la connerie.

C’est à peu de chose prêt la description que l’on a mise sur des sites de rencontre.

À aucun moment n’a été émise l’hypothèse d’une insémination.

L’eugénisme, ça peut rebuter.

Quelle fut notre surprise lorsque quelques jours plus tard, un docteur en astrophilosophie nous contacta.

Ma femme au téléphone, elle jacassait de joie, « mais c’est génial », « on se réjouit » qu’elle dît avec une voix devenant de plus en plus aiguë au fil des paroles. Avant de boucler, elle a même dit « je mettrai ma robe à froufrous », celle qui réveille le vice en cachant le flagrant.

J’adore quand elle met cette robe. J’ai l’impression d’être le mâle le plus désiré au monde.

Et c’est important d’être désiré, si ce n’est rien que pour éviter de se suicider.

Ensuite toute la journée elle était guillerette, à sautiller partout comme un pinson d’appartement.

On se serait cru au début de notre relation.

 

Lorsque le soir arriva, elle sortit le grand jeu :

Maquillage insistant, plus qu’à l’ordinaire avec une croute de fard à joues, du rimmel à la truelle et beaucoup de parfums.

« Tu devrais en mettre toi aussi » qu’elle me dit, « et mets-en un peu entre les fesses, on sait jamais ».

Sous ses ordres, je me suis mis sur mon 31, embaumant à foison de toutes les toisons.

Avant qu’il arrive, elle m’a demandé trente fois « tu me trouves belle comme ça ? » puis elle adoptait une autre pose avec le dos cambré et la tête sur le côté « et comme ça ? ».
« J’ai pas trop mis de maquillage ? » qu’elle a enchainé.

J’ai dit que non.

Alors elle m’a demandé « si tu me vois dans la rue, t’as envie de me prendre sauvagement dans un coin ? »

J’ai dit que oui…

« Ohhh je suis trop contente », qu’elle m’a répondu et ensuite « je t’aime, tu sais ? »

 

Lorsqu’il a sonné, elle a hurlé « oh mon Dieu, c’est luuuuiii » en se mettant les mains sur le fond de teint, avant de cliqueter du talon en direction de la porte.

Et des bonsoirs, et des salamalecs, et bisou-bisou et quand le mec me serre la pogne, la première idée que je me fais est : bordel il est chaleureux ce gars.

Ça doit être sa voix grave et suave, ça enrobe l’attention.

Ma femme lui demande « Ainsi… vous êtes astrophilosophe ?? »

Il répond « Ouaisss. Je suis allé dans l’espace » et elle de reprendre « mais non, c’est vraiiiii ??? » avec une voix trop stridente, limite casse-pompon, en souriant un peu trop aussi.

Ensuite elle enchaine « la chambre à coucher » qu’elle dit, « c’est par ici », en montrant où se trouve la pièce. Elle gesticule dans tous les sens, comme quand la tentation décide à notre place.

Mais le mec répond « j’ai apporté de la gnôle », question de se mettre dans l’ambiance, de se dégourdir les bassins.

Vraiment très chaleureux ce type, je me dis.

J’avais prévu que la sauterie soit éphémère, réduire l’exposition mutuelle au minimum, pour ne pas prendre de risque en matière de sentiments.

Mais vu le changement de plan, je les laisse au salon briser la glace et de mon côté, j’improvise un plateau de fromages et des dips de carotte.

Pâtes dures, pâtes molles, pas de surprise, la fromagère m’a conseillé du Stilton pour émoustiller mes papilles.

Les saveurs du persillé sont nouvelles pour moi, ça doit être la vie qui me fait apprécier le goût du pourri.

 

Au moment où je reviens et que je pose l’assiette sur la table, il me demande « Alors… y parait c’est votre première fois ? »

Je lui dis oui, c’est la fromagère qui me l’a conseillé.

Je fais même un peu d’humour, en lui sortant l’idiome helvète par excellence, « Parce que le bleu, de bleu que c’est bon ».

Il sourit, certainement par politesse, ce n’était pas le gag de l’année j’en conviens, avant de reprendre « votre première… partouse ? »

Ah la partouse… J’en fais toutes les semaines, que je serais tenté de lui dire, pour l’estime, pour l’ego, que je pollinise comme je respire… mais à la place je dis « oui c’est ma première » avec une voix de pétochard, tandis qu’il pose la main sur la jambe de ma femme.

Elle bombe le torse, ça lui fait ressortir les lolos dans le V de sa liquette.

Question de socialiser la moindre, je lui demande « en quoi consiste la philoastronomie ? »

« Astro-philosophie » qu’il me reprend.

Il m’explique que c’est utiliser la philosophie pour interpréter les constellations, voir Nietzsche dans Cassiopée par exemple.

« Dans Cassiopée ? » je relève.

« Façon d’parler » qu’il rétorque en souriant et ma femme qui interrompt « bon… on a prévu de discuter longtemps ? »

Puis elle se lève.

Nous aussi on se lève, on s’enfile un morceau de fromage-carotte-pinard dans le jabot, avant d’emboiter le pas en direction la chambre matrimoniale.

À peine tamisé la lumière de la pièce, l’inconnu dit « Bon ben tout nu », en fouinant avec sa langue les derniers éclats de bouffe collés au râtelier.

Il déboutonne son pantalon et en moins de temps qu’il ne faut pour cligner, il affiche son outil de contention.

« Wohaaaa » fait ma femme et moi, ma bouche s’écarte, du genre pantois.

Avec un machin pareil, n’importe quel crétin devient chaleureux, y’a pas de doute.

Ma femme enlève sa jaquette, ce qui fait apparaitre sa tenue en froufrou. La queue du mec se met à saluer la lune, puis il l’agrippe par les jambes, la soulève et la jette sur le lit.
Ensuite il descend sur elle. Avec ses dents, il tire sur tous les fils qui dépassent, ce qui a pour effet de la foutre littéralement à poil.

« Hihiihi » qu’elle fait. Elle écarte les cuisses et peut-être que c’est la vue latérale qui le veut, mais c’est la première fois que je remarque combien ses tétons se gonflent lorsqu’ils sont remplis d’envie.

Lui, il fait dans la lichette. Cyprine, salive, on entend les petits liquides clapoter et faire des bulles tandis que moi je suis encore habillé.

Sur la table de nuit, il y a une plaque de beurre. Il s’arrête et demande « ça, c’est pourquoi ? »

« Lubrifiant naturel », qu’elle répond.

« Pas besoin » qu’il dit en se raclant le fond de la gorge pour glavioter un monstre du genre huitre de l’espace, droit dans le foin de ma femme.

La vraie raison du beurre, c’est que la plupart des dégrippants génitaux sont acides, et l’acidité rend les têtards moribonds.

Mais ça, on se garde bien de le lui raconter.

« Déshabille-toi et viens nous rejoindre », que me lance le mec en dévorant ma femme.

Je le vois enfiler trois doigts et une langue tellement longue, qu’avec, il arriverait à toucher son cœur.

Tout est donc si énorme chez ce gars ?

Mes vêtements, je les quitte.

Comparé à lui, j’ai une noix de cajoux entre les jambes.

Il me regarde, ne dit rien.

Ça n’a pas l’air de l’importuner. Au contraire, il me pose une main sous les boules.

J’ai un mouvement de recule, « M’sieur s’effarouche » qu’il me dit. Ouais j’m’effarouche, des années d’exclusivité ça rend craintif.

Ma femme quant à elle prend des allures de pédagogue, « Faut que tu te laisses aller » qu’elle me dit. Selon elle tout est dans la tête, « Comme ça, regarde » elle écarte encore plus ses cuisses et plaque le visage du bonhomme dans son intimité, qui la pourlèche, qui la pourlèche.

Elle me tripote un peu la nouille, mais lorsqu’elle s’aperçoit qu’elle demeure d’un flasque cadavérique, elle m’envoie « oh làlà tant pis pour toi », puis elle ressert les jambes pour évacuer le mec chaleureux de sa minette et lui lance « enfourche-moi ta Grande Ourse, mon bel astrophilosophe ».

Le bonhomme se rue sur elle sans l’once d’une gêne, moi j’ai envie de me bouffer les couilles d’être tant nul et ramollo, et elle, elle lui fout les mains derrière les fesses, pour mieux l’emboîter à l’intérieur d’elle.

Le type beugle, « t’es serrée comme j’aime, t’as la chatte d’une enfant ».

À y repenser, ça ne devait pas être exactement ses mots, m’enfin…

Sous le compliment, elle cambre le fond de l’échine et se tire les genoux vers les épaules, afin de changer la position du vagin, le rendre plus accueillant, épouser la courbure pénienne.

J’adore quand elle fait ça et elle sait que ça me fait de l’effet.

À chaque coup de cornichon, j’entends le flap de ses couilles cogner la distance ano-génitale de ma conjointe.

Elle se passe les mains dans les cheveux, elle gazouille, des bruits sexys, des bruits avec les yeux fermés, elle halète, parfois elle oublie de respirer, et quand ses apnées s’intensifient, elle dit « oh putain, on m’a jamais déglinguée comme ça » en bouffant la moitié de ses voyelles.

Entre ceux deux-là, on aurait dit qu’il y avait une bulle d’intimité.

Et moi, l’exclu.

Celui qu’on ne regarde pas.

Celui qu’on oublie.

Celui qu’avec ou sans, rien ne changerait ni à la planète, ni à personne.

Nul à chier.

Après s’être frotté les parties génitales jusqu’à en devenir tout rouge, elle dit quelque chose qu’elle n’a plus jamais dit  « t’arrête plus, je vais jouir ».

Ils se transforment en machine à grogner, pantelante et haletante, l’une en Hiiinn, l’autre en Roooo, tellement sauvages tous les deux qu’on se serait cru dans une fosse aux grands ours.

Elle est belle ma femme quand elle jouit.

D’abord son corps se rigidifie, elle se cambre, puis elle a des spasmes, ses yeux se retournent, son vagin, elle le pousse vers le haut pour avaler tout le suc qui va sortir et parfois elle me plante ses griffes dans mon dos, jusqu’au sang, pour décupler l’extase.

Avec lui, elle fait tout la même chose.

Lorsqu’ils se calment, elle dit « j’avais plus jamais envie que ça s’arrête », en le tirant vers elle pour l’embrasser à pleine bouche.

Le mec reste penaud dans son baigneur.

Il se relaxe en foutant sa langue dans sa bouche et en serrant un de ses nichons, avec les yeux d’un garçon groggy par le torrent de dopamine que du sexe bestial procure.

Ça sent le cul à plein nez dans cette pièce et j’ai une légère envie de lui fissurer la gueule à çuilà, avec son expérience déconcertante à faire jouir ma femme.

Il a dû l’acquérir en jouant avec le con de sa mère.

Mon épouse aussi… Si je n’étais pas si gentillet, je l’aurais bien étranglée, mise dans un sac en plastique et coulée au fond d'un lac ou dans un mur de béton.

Je dis « ça suffit maintenant », mais le mec reprend « attends un peu » toujours avec sa bite se ramollissant dans la viande de ma femme. Il fronce les sourcils, après quoi je vois sortir une quantité anormale de liquide.

À l’unisson on lui demande « Tu fous quoi ? »

Le gars me regarde avec ses yeux de paumé et me répond « Après ça, tu me remercieras, fils ».

La raison, il l’explique : il lâche un filet de pisse, contraceptif pour les mêmes raisons que les lubrifiants, l’acidité.

« Là j’avoue que j’ai lâché un chouïa trop » qu’il dit, « Mea culpa », qu’il rajoute.

Ma femme se retire d’un coup et je vois partir une torgnole, qui vient terminer son chemin dans le nez du mec.

« Mais quoi ? » il demande.

Elle pose les pieds contre son estomac et le repousse « fous le camp gros porc » qu’elle hurle après s'être levée.

Des morceaux liquides et gluants coulent le long de ses cuisses et finissent au sol, ce qui fait des flaques ovales.

Le mec ramasse ses pantalons et me dit « ta femme est cinglée » en montant les sourcils.

« Tu veux un autre pain dans la tronche ? » je lui demande, parce que mon épouse, on ne l’insulte pas.

Je lui cours après le poing levé en gueulant « casse-toi ».

Il sort de l’appartement, les habits dans la main, la queue à l’air luisante de dégueulasseries.

Ma femme se réfugie dans mes bras « je t’adore tellement » qu’elle me dit en pleurant.

À ce moment-là, j’ai la kikette qui se durcit vite fait, mais à la sentir contre moi encore moite d’un inconnu, je déchante.

 

Voilà, vous connaissez maintenant une tranche d’intimité d’un vieux couple qui s'aime.

Tout n’est cependant pas aussi morose que le récit porte à croire.

Tout d’abord, mon épouse a eu ses menstrues, preuve qu’une bonne pissée vaut un stérilet.

Ensuite, dans un ménage moderne, tout comme dans notre société occidentale, il y a cette notion d’égalité, de souffrances partagées, ou de « donnant-donnant », peu importe le nom qu’on veut lui donner :

Maintenant c’est à mon tour de crapahuter l’inconnu.

Si les rencontres lubriques vous attirent, hommes comme femmes, mais surtout femmes, n’hésitez pas à me contacter.

Mon épouse est bien fadée dans son genre, et moi, même si mon tuyau me contraint à l’humilité, je me rattraperai en vous susurrant des cochonneries à l’oreille.

Tous les trois, nous tomberons très amoureux.